Note taxonomique et faunistique sur des hydraena françaises et ibériques [Coléoptères]

Taxonomic and faunistic notes on french, spanish and portuguese hydraena (Coleoptera)

Taxionomische und faunistische Untersuchungen über Französische und iberische Hydraena (Coleoptera)

Laboratoire de Zoologie, Faculté des Sciences, 118, route de Narbonne, Toulouse

Résumé

Comme la position systématique et les homologies des différentes parties de l'édéage des Hydraena sont encore assez incertaines, nous proposons d'employer des termes purement descriptifs : partie proximale et partie distale de l'édéage. Nous donnons ci-dessus des descriptions détaillées des édéages de 7 Hydraena françaises et ibériques.

Le sous-genre Phothydraena est homogène et bien caractérisé à la fois par la morphologie externe et par la structure de l'édéage. L'examen du type d'Hydraena testacea var. atrata Desbrochers des Loges, 1891, dans la Collection Rey, a montré qu'H. atrata est synonyme d'H. paganettii Ganglbauer, 1901. Cette espèce semble avoir été confondue jusqu'ici avec H. testacea par les auteurs français.

Hydraena (s. s.) cordata Schaufuss, 1883 et H. regularis Rey, 188 sont au moins deux bonnes sous-espèces, la première ibérique et la seconde française, et les deux termes ne sont pas synonymes comme le pensait d'Orchymont. Ces deux formes constituent avec H. palustris et H. curta un groupe homogène caractérisé par la structure de la partie distale de l'édéage et par la chétotaxie des paramères.

L'édéage d'H. rugosa, rangée dans le sous-genre monospécifique Holcohydraena, ne possède pas de particularité importante. Il y a, au contraire, des relations étroites entre sa structure et celle des édéages du groupe d'H. palustris.

Nous donnons enfin de nouvelles localités françaises et ibériques pour quelques espèces, soit parce que leur distribution géographique est encore mal connue, soit parce qu'elles ont été confondues avec d'autres espèces jusqu'à une époque récente. Seules des recherches écologiques menées dans les Basses-Pyrénées permettront sans doute d'expliquer pourquoi les espèces ibériques qui ont atteint le pays basque français n'ont pas étendu vers l'est les limites de leurs aires de répartition.

Abstract

As the systematic position of Hydraena and the homologies of the different parts of their aedeagus are somewhat uncertain, the author proposes the use of purely descriptive terms : proximal part and distal part of the aedeagus. Detailed descriptions of the aedeagus of 7 French and Spanish Hydraena are given in the French text.

The subgenus Phothydraena is homogeneous and well characterized both by its external morphology and by the structure of the aedeagus. The examination of the Type of Hydraena testacea var. atrata Desbrochers des Loges, 1891, in the Rey Collection, has shown that H. atrata is a synonym of H. paganettii Ganglbauer, 1901. It seems that H. atrata has been sometimes confused with H. testacea by French authors.

Hydraena (s. s.) cordata Schaufuss, 1883 and H. regularis Rey, 1885 are at least two subspecies and the two names are not synonymous, as d'Orchymont thought. H. c. cordata (Portugal and Spain) and H. c. regularis (France) form with H. palustris and H. curta a homogeneous group characterized by the structure of the distal part of the aedeagus and the chaetotaxy of the parameres.

The aedeagus of H. rugosa, belonging to the monospecific subgenus Holcohydraena, shows no important particularity. There is a close relationship between its structure and those of the aedeagus of the Hydraena palustris group.

New French, Spanish and Portuguese records are given for some species, either because their geographical distribution is as yet poorly known or because they have been, until recently, confused with other species. Further ecological researches in the Basses-Pyrenees are necessary to explain why Spanish species which have reached the French " Pays basque " have not extended their range in the whole Pyrenees.

Zusammenfassung

Da die systematische Stellung der Hydraena und die Homologie-Verhältnisse der Einzelteile ihrer Aedoeagus noch ziemlich ungewiss sind, schlägt der Verfasser vor, rein descriptive Ausdrücke zu gebrauchen : proximaler und distaler Teil des Aedoeagus. Ausführliche Beschreibungen der Aedoeagus sieben französischer und iberischer Hydraena gibt der französische Text.

Die Untergattung Phothydraena ist homogen und vollauf gerecht-fertigt sowohl durch den äusseren Körperbau als durch die Genitalmorphologie. Die Untersuchung des Typus von Hydraena testacea var. atrata Desbrochers des Loges, 1891, in der Sammlung " BEY ", hat gezeigt, dass H. atrata ein Synonym von H. paganettii Ganglbauer, 1901 ist. Sie scheint von französischen Verfassern manchmal mit der Art H. testacea verwechselt worden zu sein.

Hydraena (s. s ) cordata Schaufuss, 1883 und H. regularis Rey, 1885 sind mindestens zwei Unterarten und die zwei Namen sind keine Synonyme, wie d'Orchymont vermutet hat. H. c. cordata (Spanien, Portugal) und H. c. regularis (Frankreich) bilden zusammen mit H. palustris und H. curta eine homogene Gruppe, die durch die Struktur des distalen Teiles des Aedoeagus und durch die Chaetotaxie der Parameren charakterisiert ist.

Der Aedoeagus von Hydraena rugosa, die zur monospezifischen Untergattung Holcohydraena gehört, besitzt keine wichtige Besonderheit. Es bestehen enge Beziehungen zwischen seiner Struktur und derjenigen der Aedoeagus der Hydraena palustris-Gruppe.

Neue Fundstellen in Frankreich und auf der iberischen Halbinsel werden für einige Arten angegeben, sei es, weil ihre geographische Verbreitung noch wenig bekannt ist, sei es, weil sie bis in neuester Zeit mit anderen Arten verwechselt worden sind.

Weitere Forschungen sind notwendig, um zu erklären, warum die iberischen Arten, die bis zum französischen Baskenland gekommen sind, sich nicht weiter nach Osten verbreitet haben.