The functional importance of bacteriophages in the microbial loop of an oligomesotrophic lake over a diel cycle

Prise en compte des bactériophages au sein de la boucle microbienne d'un lac oligomésotrophe au cours d'une étude nycthémérale

¹ Laboratoire de Biologie des Protistes, UMR CNRS 6023, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II, F-63177 Aubière Cedex, France
² Centre d'Ecologie des Systèmes Aquatiques Continentaux, UMR CNRS C.5576, Université Paul Sabatier, F-31062 Toulouse Cedex 4, France

Corresponding author: Telesphore. Sime-ngando@lbp.univ-bpclermont.fr

Abstract

The abundances of the different compartments of the microbial loop (i.e., viruses, heterotrophic bacteria, heterotrophic nanoflagellates, and pigmented nanoflagellates), total (TPP) and excreted (EPP) primary production, bacterial production (BP), viral lytic activity (LA), and bacterivory by nanoflagellates (FG) were measured on June 15 and 16, 1998, in a moderate-altitude oligomesotrophic lake (Lac Pavin, France), at 5 and 10 m depths. At both depths, losses of the bacterial community by viral lysis (LA^{5 m} = 1.7 x 10⁶ cells.1^-1.h^-1, LA^{10 m} = 2.0 x 10⁶ cells.1^-1.h^-1) were, on average, lower than those due to the grazing activity of flagellates (FG^{5 m} = 10.3 x 10⁶ cells.1^-1.h^-1 , FG^{10 m} = 8.4 x 10⁶ cells.1^-1.h^-1). A carbon budget exercise indicated that, for the sampling period and depths, 17.8 % of C from TPP (= 38.1 % of EPP) was used by bacteria. On the other hand, 52.7 % of BP (= 2.15 % of TPP) was grazed by nanoflagellates, while 11.0 % of BP (= 0.45 % of TPP) was lysed by viruses.

Résumé

L'abondance des communautés de la boucle microbienne (virus, bactéries hétérotrophes, nanoflagellés non pigmentés et nanoflagellés pigmentés), la production primaire phytoplanctonique totale (TPP) et excrétée (EPP), la production bactérienne (BP), ainsi que l'activité lytique virale (LA) et l'activité bactérivore des nanoflagellés hétérotrophes (FG) ont été estimées, les 15 et 16 juin 1998, dans un lac oligomésotrophe de moyenne montagne (Lac Pavin), à 5 et 10 m de profondeur. Au cours de cette étude, quelle que soit la profondeur, les pertes bactériennes moyennes liées à la lyse virale (LA^{5 m} = 1,7 x 10⁶ cellules.1^-1.h^-1, LA^{10 m} = 2,0 x 10⁶ cellules.1^-1.h^-1) étaient, en moyenne, inférieures à celles dues au broutage des flagellés phagotrophes (FG^{5 m} = 10,3 x 10⁶ cellules.1^-1.h^-1 , FG^{10 m} = 8,4 x 10⁶ cellules.1^-1.h^-1). Le bilan estimé des flux de carbone indique qu'en moyenne 17,8 % du carbone issu de la TPP (soit 38,1 % de la EPP) a été utilisé par les bactéries. Par ailleurs, en moyenne 52,7 % de la BP (soit 2,15 % de la TPP) a été consommé par le biais de la prédation des nanoflagellés, alors que 11,0 % de la BP (soit 0,45% de la TPP) a été détruit par la lyse virale.