Influence of aestivation on the survival of Galba truncatula (Mollusca : Gasteropoda) populations according to altitude

Influence de l'estivation sur la survie de populations de Galba truncatula Müller (Mollusca : Gasteropoda) en fonction de l'altitude

¹ Faculté des Sciences, Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, B.P. n° 1796, 30 000 Fès-Atlas, Morocco
² UPRES EA n° 3174, Facultés de Médecine et de Pharmacie, 2 rue du Docteur Raymond Marcland, 87025 Limoges Cedex, France

Abstract

Field and laboratory studies on 11 populations of Galba truncatula were performed to determine the survival rate of snails after aestivation, to specify the range of their shell heights, and to establish the percentage of G. truncatula which burrowed in soil when summer drying occurred. These investigations were performed using six lowland populations living in central France (alt. 206-282 m) and five highland populations, located in the Massif central (alt. 806-900 m). The survival rate of G. truncatula after flooding dried soil with water was significantly higher in the highland than in the lowland populations (69.5-80.7 % in road ditches, for example, instead of 29.3-33.0%). The mean shell heights of surviving snails and the durations of snail re-activation in water did not show any significant variation, whatever the origin of snail population. The percentages of snails buried in drying soil were higher in the highland population (13.0 % and 15.0 % of juvenile snails, for example, instead of 4.0 % and 7.7 % in lowland snails). In the lowland population only young snails buried, whereas 5.8-8.3 % of adults in the highland population were partially burrowing. The local climate of the sites studied in the Massif central, and the ability of snails to burrow into the mud when stagnant water disappeared in July, might explain the higher survival rate during aestivation.

Résumé

Des études sur le terrain et au laboratoire sur 11 populations de Galba truncatula vivant en plaine ou en altitude ont été réalisées pour déterminer le taux de survie des mollusques après l'estivation, préciser la gamme de leurs hauteurs de coquilles et établir le pourcentage de G. truncatula qui s'enterrent dans le sol lors de l'assèchement estival. Ces observations ont été effectuées en utilisant six populations de plaine, vivant dans le centre de la France (ait. 206-282 m) et cinq colonies d'altitude, situées dans le Massif central (alt. 806-900 m). La survie des limnées après l'inondation du sol desséché est significativement plus élevée dans les populations d'altitude que dans celles de plaine (69,5 à 80,7 % dans les fossés de route, par exemple, au lieu de 29,3 à 33 %). La hauteur moyenne des coquilles des mollusques survivants et la durée de leur reprise d'activité dans l'eau ne présentent pas de variation significative, quelle que soit l'origine des mollusques. Les pourcentages de limnées enterrées dans le sol en dessèchement sont plus élevés en altitude (13 et 15 % des juvéniles, par exemple, au lieu de 4 et 7,7 % en plaine). Chez ces dernières populations, seuls les jeunes mollusques s'enterrent alors que 5,8 et 8,3 % des adultes en altitude s'enfouissent partiellement. Le climat local des sites étudiés et l'aptitude des mollusques à s'enterrer dans le sol avant la disparition de l'eau stagnante en juillet peuvent expliquer la survie plus élevée des limnées pendant l'estivation.